Emile Zola
Autour de Germinal
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Autour de Germinal Dans le roman Germinal, Emile Zola traite la misère des mineurs au XIXème siècle. C'est pourquoi il est intéressant d'étudier ce thème dans cette oeuvre. On étudiera la misère des conditions de vie, la misère des conditions de travail, et enfin la misère dans les rapports humains. I-MISERE DES CONDITIONS DE VIE Tout au long du roman, Zola dépeint
la misère s'agrandissant à cause de la grève. La
misère au début du roman est présente dans les
conditions de vie des mineurs. Les familles de ceux-ci vivent dans des
corons qui sont tous identiques quel que soit le nombre d'enfants qu'elles
contiennent. Chaque coron est composé de trois pièces.
Ce qui entraîne entassement et promiscuité avec le quotidien
des voisins. La misère du logement s'amplifie à mesure
que la grève continue puisque les Maheu sont obligés de
vendre le peu d'objet qu'ils possèdent afin d'acheter de la nourriture. II-MISERE DES CONDITIONS DE TRAVAIL La misère dans Germinal est aussi présente
dans les conditions de travail. Car elles sont extrêmement difficiles
par les efforts produits. Ainsi zola écrit : "et cette veine
était si mince, épaisse à peine en cette endroit
de cinquante centimètres, qu'ils se trouvaient là comme
aplatis entre le toit et le mur, se traînant de genoux et des
coudes, ne pouvant se retourner sans se meurtrir les épaules
(...)". Les mineurs souffrent aussi de l'humanité et de
la chaleur comme Maheu dans ce passage : " (...) C'était
Maheu qui souffrait le plus. En haut, la température montait
jusqu'à trente-cinq degrés, l'air ne circulait plus, l'étouffement
à la longue devenait mortel. Il avait dû, pour voir clair,
fixer sa lampe à un clou, près de sa tête ; et cette
lampe, qui chauffait son crâne, achevait de lui brûler le
sang. Mais son supplice s'aggravait surtout de l'humidité. (...)"
L'obscurité aussi est présente dans la mine. Il existe
également des dangers comme le grisou, les éboulements
ou les infiltrations d'eau. Les mineurs sont responsables de quelques
dangers puisque ce sont eux qui s'occupent du boisage empêchant
les éboulements. Mais ils prennent ce risque pour remplir le
plus de berlines afin d'avoir un meilleur salaire. III-MISERE DANS LES RAPPORTS HUMAINS La misère dans Germinal est aussi présente dans les rapports humains, tout le monde exploite tout le monde. Maigrat oblige les femmes si elles veulent qu'il leurs fasse crédit à lui apporter leurs filles. Jeanlin exploite Lydie et Bébert en ne partageant jamais leurs butins de manière équitable. La misère est aussi présente dans les rapports amoureux. Ainsi, le mariage est une chose importante uniquement sur plan financier. Le mariage de Zacharie et Philomène représente une perte de gain pour la famille Maheu et un gain d'argent pour la famille de Philomène. La sexualité est violente et vue comme une chose dénuée de romantisme ou de douceur. Ainsi Catherine se fait prendre de force par Chaval et alors que ce n'est pas celui qu'elle aime, elle restera avec lui car il a été son premier amant. Les filles débutent leur sexualité assez jeunes et se retrouvent enceintes très tôt. Dans le couple Maheude-Maheu, l'acte sexuel est considéré comme le dessert. Zola dépeint la sexualité des mineurs du XIXème siècle comme bestiale. En conclusion, la misère dans le roman Germinal est présente dans les conditions de vie, les conditions de travail et les rapports entre les humains. On s'aperçoit dans le roman, que la génération de Catherine va connaître la même misère que ses parents si quelques choses ne change pas car destin se répète. Seule la grève pouvait tout changer, mais même si elle a échoué, Zola montre par l'espoir de la dernière page de l'oeuvre que rien n'est perdu. |