1632 / 1675
Ce raffinement technique qui lui permis de nuancer l'atmosphère s'accorde à la subtilité avec laquelle il exprima les sentiments humains les plus ténus, comme en témoignent ses portraits féminins (La jeune fille au turban, dite aussi Jeune fille à la perle, v.1665-1666; Portrait d'une jeune fille, v.1672-1674; La jeune femme à la flûte; La fille au chapeau rouge, v.1668). Si la plupart de ses oeuvres dénotent peu d'invention quant aux sujets (il se contenta le plus souvent d'exécuter une variation sur un même thème), il procéda par épuration formelle, approfondissement psychologique, parvenant à donner un poids au geste le plus calme, à l'objet le plus banal, et une intensité expressive à un visage aux yeux clos. C'est pour cette conjonction de rigueur formelle et de résonnance poétique qu'il est maintenant considéré comme l'un des plus grands peintres du XVIIe siècle. |
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Diane et ses compagnes
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Le Christ dans la maison de Marthe et Marie
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Sainte Praxède
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Lentremetteuse
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Une jeune fille assoupie
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Lofficier et la jeune fille riant
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La liseuse à la fenêtre
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Le verre de vin
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La leçon de musique interrompue
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La Laitière
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Vue de Delft
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La ruelle
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