Paul Verlaine
1844 / 1896
J'allais
par des chemins perfides,
L'hiver
a cesse : la lumiere est tiede
J'allais
par des chemins perfides, Si
pâle à l'horizon lointain ; Nul
bruit, sinon son pas sonore, Mon
cur craintif, mon sombre cur Nous
a réunis dans la joie.
L'hiver
a cessé : la lumière est tiède Même
ce Paris maussade et malade J'ai
depuis un an le printemps dans l'âme Le
ciel bleu prolonge, exhausse et couronne Que
vienne l'été ! que viennent encore
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