Théodore de Banville


Théodore de Banville et né à Moulins en 1823 et il meurt en 1891 à Paris. Ses premiers recueils, Les Cariatides (1842) et Les Stalactites (1846), publiés alors que le poète n'est encore qu'un tout jeune homme, s'éloignent tout à fait d'un lyrisme romantique qui commence d'ailleurs, à cette époque, à s'essouffler. Banville se révèle plutôt sensible à la beauté antique et, pendant toute sa carrière, la virtuosité du style, en particulier celle de la rime, le préoccupera bien davantage que tout autre considération. Il écrira même, dans son Petit Traité de poésie française (1842), que la poésie n'est rien d'autre qu'une affaire de richesse de rimes.


Avec Leconte de Lisle, Banville représente ce qu'on pourrait appeler la seconde génération des tenants de l'Art pour l'art, après celle Théophile Gautier et avant la géération de Parnassiens tels Heredia, Coppée et Sully Prudhomme.