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Lart du pantoum
.Méprisant une certaine poésie officielle et commerciale,
il excelle dans lart du pantoum, dont il donne une définition
magnifique dans son « Petit traité de poésie française
», paru en 1872, qui marque une certaine rupture avec le Symbolisme.
Ainsi, par exemple, dans « La Montagne », les « mille
oiseaux » qui « chantent, querelleurs », dans le second
vers de la première strophe, se retrouvent-ils dans le premier
vers de la seconde strophe
Son poème symbolique « Le Saut du tremplin », issu
des « Odes funambulesques » qui lui apportent la consécration
en 1857, en même temps que ses « Odelettes », a le
mérite de ménager, avec art, la transition entre le métier
de clown et celui de poète : « Enfin, de son vil échafaud,
le clown sauta si haut, si haut, quil creva le plafond de toile,
au son du cor et du tambour, et, le cur dévoré damour,
alla rouler dans les étoiles »
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