Il est assurément, de tous les poètes du XIXe siècle, celui qui a le plus joué avec toutes les richesses de la poésie française, et le reproche quon lui a fait davoir manqué de sensibilité et dimagination devrait seffacer si lon considère la perfection et le charme de ses vers, le bonheur et les trouvailles de ses évocations, linfluence enfin tout à fait salutaire quil a eu sur les poètes en les dégageant radicalement de la sensiblerie mièvre qui survivait au véritable romantisme. |
Théodore
de Banville
1823 - 1891
10 - Les Princesses (1874)
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Larges roses de
feu, comme on en voit en rêve, - Et dont le fier carmin, d'un sourire
enchanté, - Ressemble à du sang frais sur le tranchant d'un
glaive. Les Exilés Théodore de Banville |