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Alain
Fournier
1886 - 1914
la Tranchée de Calonne
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Créée vers
1786, cette route de 25 km traverse la forêt sur les Côtes
de Meuse.
Le nom de tranchée pourrait faire croire que cest un souvenir de guerre. Mais non, cest Monsieur de Calonne, ministre des finances de Louix XVI, qui la fait faire vers 1787 pour se rendre dans son château à Hannonville. Ce château fut détruit à la révolution. Actuellement la seule trace visible est la cour du château qui correspond à la Place du village d'Hannonville Calonne voulait ouvrir une route large, pour lépoque, et pratique, de Hattonchâtel jusquà la route de Verdun pour servir «utilement à la vidange de tous les bois et la vente des denrées entre la Woëvre, le Barrois et une partie du Verdunois». Il prévoit également de créer des tranchées, larges et commodes, perpendiculaires à cette route dans les forêts, pour le transport du bois. La Calonne : 40 pieds de large (environ 12 m) Les tranchées perpendiculaires
: 20 pieds de large (environ 6m Rapidement les habitants des villages concernés se sont rendu compte que ces tranchées et chemins seraient impraticables pour les lourds chariots de bois tirés par des chevaux, surtout dans les côtes abruptes que seuls des cavaliers, ou des chasseurs à cheval, pouvaient franchir. Les communautés des villages
protestèrent en octobre 1787, mais en vain. En 1763, le Roi de France, Louis XVI nomme M. De Calonne Ministre et Contrôleur général des finances pour résoudre le déficit public. En Décembre 1770, il achète à la nièce de l'évêque de Verdun le château d'Hannonville-sous-les-Côtes et sa seigneurie. Ce château a été partiellement détruit à la Révolution, mais en 1902, il fut incendié. Actuellement la seule trace visible est la Place qui correspond à la cour du château. LouisXVI a renvoyé M. de Calonne le 8 avril 1787 et la banni en Lorraine. En 1914
La Bataille des Eparges "Les Eparges
est un lieu de bois, de collines et de ruisseaux dans la Meuse près
de Verdun. Les combats de la Guerre de 1914-18 y furent effroyables
et vains : la ligne de front ne bougea quasiment pas pendant quatre
ans." (Maurice Genevoix |