95 - La plage de Saint Aubin (1872) Huile sur toile –
Format : 33 x 41 cm
lieu : Musée Courbet - Ornans
| Le succès
remporté par ses « Paysages de mer » lorsque à
partir de 1865, il séjourne longuement l’été sur
la côte normande, à Deauville ou a Trouville, les stations
qui s’imposent à l’élite européenne, le poussent
à reproduire en nombre des œuvres dont la vente est assurée.
A tel point que l’Atelier de Collaboration installé à
Ornans et en Suisse, durant la période d’exil, préparera
par dizaines, des vagues, des falaises, des bateaux échoués
que Courbet achèvera. Dans la clinique du Docteur Duval à Neuilly 34 avenue du Roule, Courbet, convalescent, prisonnier sur parole, se remet lentement du choc de la prison. « Enfin après les tempêtes, revient le beau temps » écrit-il aux siens le 6 janvier 1872, quelques jours seulement après sa sortie de prison. On lui donne ses palettes, ses couleurs et ses pinceaux et ce sont les plages de Normandie qu’il réinvente, pour lui rappeler que la vie continue et que le bonheur est de retour, au souvenir d’Etretat, de Fécamp, de Trouville et cette fois-ci de Saint-Aubin, où il était choyé chez le pharmacien Fouquet, avec sa sœur aimée Zélie, en août 1867. |
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