100 - Le Prisonnier du Dey dAlger (1844)
lieu : Musée Courbet - Ornans
Courbet, arrivé à Paris il y a 4 ans seulement, continue son propre itinéraire de peintre : il copie les Anciens au Musée du Louvre, sinspire de toutes les Ecoles, pour tracer sa voie. Il ne veut être, clame-t-il haut et fort que « lélève de la nature et du sentiment ». En 1844, le romantique est omniprésent, aussi nest-il pas étonnant que la mouvance du Romantisme-orientaliste lattire un instant. Dun peintre académique, Victor Schnetz, directeur de la Villa Médicis à Rome la Mecque pour les peintres de lOccident il copie ce Job, Prisonnier du Dey dAlger : bel exercice de style qui montre la maîtrise du peintre. Ce sera la seule incursion connue de Courbet dans la grande promenade des orientalistes qui trouvaient normalement, au Maghreb linspiration, et parfois dans leur atelier parisien : Courbet saura les fustiger : « Nont-ils pas de pays, ceux-là qui vont les Orients » |
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