Jean-Auguste-Dominique Ingres
(1780-1867)

Biographie

Les peintures sont très lourdes, merci de patienter pendant leus chargements

     
 
29 août 1780 : Naissance de Jean-Auguste-Dominique Ingres à Montauban.
Il reçoit ses premières leçons dans l'art et la musique de son père, Joseph Ingres (1755-1814), peintre et sculpteur.

1791 : Ingres est admis à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Toulouse.
Il y étudie sous la direction de J. Vigan et G. Roques. Simultanément, il prend des leçons de violon, et joue dans l'orchestre local.

1796 : Ingres etudie dans l'atelier de David à Paris en compagnie de Gros.
L'artiste étudie les principes de composition et l'anatomie humaine.
David lui fait découvrir l'antique et les œuvres classiques.
Très vite le jeune artiste s'éloigne de son maître, et élabore une sorte d'humanisme fondé sur la glorification des héros et des dieux "Œdipe et le Sphinx, Jupiter et Thétis".

Jupiter et Thetis

1800 : Ingres obtient le second prix de Rome

1801 : Ingres obtient le premier Grand Prix de Rome, avec "les Ambassadeurs d'Agamemnon" mais ne peut séjourner à la villa Médicis à Rome vu l'état de l'économie de la France avant 1807.

1803 : Il reçoit une commande de Bonaparte, alors Premier consul. Il reçoit également celle d'un riche bourgeois, Rivière, dont il exécute le portrait (en compagnie de sa femme et de sa fille ).

1805 : Portrait de Mademoiselle Rivière.

Raphael et la Fornarina

1807-1811 : Ingres séjourne à Rome, à la villa Médicis, grâce à la bourse du Prix de Rome. Raphael était son idol

1811 : Ingres reste à Rome.

décembre 1813 : Ingres épouse à Rome, Madeleine Chapelle (1782-1849), une modeste modiste de Guéret.

1814 : Ingres peint "la Grande Odalisque" commissionnée par la reine de Naples, soeur de Napoleon. L'oeuvre n'est pas payé à cause de la chute de l'Empereur.


1819 : Ingres resté à Rome, envoye "la Grande Odalisque" au salon de Paris.

1820 : Ingres rencontre Luigi Calamatta

figure du bain

1820-1824 : Ingres vit à Florence ou il étudie l'art de la Renaissance, tout particulièrement Raphael.

1824 : Ingres rentre à Paris.
Il connaît un grand succès au Salon, avec sa composition historique le Vœu de Louis XIII (cathédrale de Montauban ). Pendant les dix années qui suivent, enseignant remarquable, il forme toute une génération de peintres étudiant dans son atelier ,dont Théodore Chassériau et Luigi Calamatta(1802-1869). A cause de son très long séjour en Italie, il ne peut pas comprendre le "Romantisme" et devient son violent adversaire.

1829 : Célestin Nanteuil (1813-1873) entre à l'Ecole des Beaux-Arts, dans l'atelier d'Ingres

1834-1841 : "le Martyre de saint Symphorien" est très mal accueilli, et Ingres repart à Rome en tant que directeur de la villa Médicis – jusqu'à son . Ingres est directeur de l'Académie de France à Rome, à la Villa Médicis jusqu'en 1841.

1803 : La série des grands nus, où il peut se livrer librement à son goût pour l'arabesque, débute avec la Baigneuse dite de Valpinçon.

1841 : Retour triomphal à Paris.

1849: Décès de son épouse Madeleine Chapelle

1852 : Ingres épouse Delphine Ramel

1856 : "la Source"

1857 : Ingres est membre de l'Académie Royale des Beaux-Arts d'Anvers

1863 : "le Bain turc"

14 janvier 1867 : Décès de J.-A.-D. Ingres à Paris.

Ingres se voulait «peintre d'histoire », mais paradoxalement les grandes compositions sur lesquelles il pensait établir sa gloire sont devenues caduques.
Ce sont ses portraits et ses tableaux de nus qui lui font atteindre la célébrité.
Sa technique s'écarte de celle de David ; pour lui, en effet, le dessin ne peut être un seul contour, mais une ligne génératrice de la forme et du mouvement.
Sa manière reste celle d'un visuel qui procède méticuleusement à l'inventaire des formes, où souvent l'exactitude d'un détail nuit à l'harmonie de l'ensemble. Il ne se sent à l'aise que dans les attitudes figées et les gestes lents. Pourtant son style «découpé » développe un univers poétique qui lui sera justement reproché par les défenseurs du néoclassicisme. Son art complexe (plus difficile à saisir que celui de son rival Delacroix ) fut mal compris de son vivant.
Mais il ne fait pas de doute qu'il a joué un rôle considérable dans le développement de la peinture moderne : Seurat, les cubistes, Matisse, les surréalistes, et même Picasso, ont reconnu leur dette envers lui