Paul Gauguin

 

   

Déclaration autographe signée, non datée (mars 1903 au juge Pietri).
1 page et 7 lignes.
Gauguin fait sa déclaration au juge Pietri afin que la justice n’en ignore. Il s’agit d’une altercation entre un chef indigène et un nommé Guilleton qui reproche un faux témoignage à l’indigène. Gauguin s’improvise avocat. Le brigadier (Claverie) menace Gauguin. Celui-ci affirme sa soumission aux autorités.

 

A Monsieur le Gouverneur. Minute autographe d’une lettre au Gouverneur des Etablissements français d’Océanie (Edouard Petit), (automne 1902), non signée.
1 page in-4.
A l’occasion d’une visite du Gouverneur aux Iles Marquises, Gauguin lui écrit cette lettre au nom des Marquisiens pour prendre leur défense et exposer leurs motifs de mécontenteme

 

 

Brouillon autographe d’une lettre au lieutenant de gendarmerie à Papeete (fin février ou mars 1903).
1 page et quart, in-fol.
Contre le gendarme Quichenay de Tahuata, Gauguin adresse au supérieur de celui-ci une dénonciation à l’humour grinçant où il rappelle un épisode de son séjour au Pouldu.

 

   
   
   

Dossier de défense.
Manuscrit autographe. (Avril 1903), 6, 4 et 6 pages in-fol.
A la suite de sa dénonciation de certaines indélicatesses du gendarme Quichenay (et notamment l’achat en fraude de marchandises à un baleinier), Gauguin est condamné à une amende et trois mois de prison. Il fait aussitôt appel et prépare ici sa défense, avec de fréquentes allusions à ses interventions (qui lui ont été reprochées) en faveur des indigènes. Le dossier se présente dans trois versions successives : d’abord des notes de premier jet portant le titre Lettre avec les rubriques Affaire 22 hommes Taota et Ruse de gendarme ; une première rédaction portant le titre Dossier de défense ; la mise au net.