Mes
nuits doivent bien
commencer quelque
part
Je ne sais pas où,
Je ne me souviens pas !
Dans
ce lent mouvement circulaire
Mes nuits ressemblent aux jours,
Mes jours aux nuits.
Ce sont des nuits - cocons,
Rien qu'une attente sans lendemain.
Pourtant,
Elles sont les complices de mes secrets
Infiltrent mon esprit de douces chimères
Se raccourcissent,
pour me faire croire que j'existe.
Mes
nuits se capturent sur les chemins séparés des autres
vies,
Des vies qui se rêvent dans des Palais fantasmagoriques
Ou je poursuis fantômes, songes et visions.
Des
nuits qui se fantasment en passions sauvages et
irréelles.
Illuminations noires de mes pires cauchemars.
.
Alors,
par peur de céder à toutes ces hallucinations
Je reste là, éveillée et cloîtrée
dans le noir.
En t'espérant douloureusement un peu plus chaque soir.
Mes
nuits, mon amour, finissent bien quelque part ?
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