La
FOLIE
Briser les statues des églises
Et tous les barreaux des prisons
Et sous une infernale emprise
Ne plus croire à la vie en son don
Pousser
des hurlements de douleur
Frapper à toutes les fenêtres
Au rythme fou de son coeur
Mais espèrer chaque instant peut-être
Se
rouler dans l'herbe nue
S'énivrer du parfum du printemps
Se cacher de ne plus être vue
Jeter les montres et leurs rythmes lents
Mais
espèrer en la délivrance
En l'éparpillement des pensées
Quand le monde mène la danse
En des instants évanouis en fumée.