Jean Pierre Clauzel

HIVER 1994

De la narration et du narratif


HIVER 1994

De la narration et du narratif

Dans l’espoir d’apaiser son cœur dolent
Il voulut utiliser son émotion à des fins littéraires
Et entrepris de décrire son supplice par des mots
Comme en prévision d’un roman …
Ce fut vain.

« Le rêve est une seconde vie … et nous ne pouvons déterminer l’instant précis, où le moi, sous une autre forme, continue l’œuvre de l’existence …le monde des Esprits s’ouvre à nous. »
(Première phrase d’ « Aurélia » de Gérard de Nerval)…C’était avant que la longue œuvre de toutes les psychologies ne vienne…

Sa fille confesse qu’ils jouaient au tirlipot, et qu’il gagnait ainsi sa vie, pour avec cet argent, construire une maison pour elle et sa mère. « La fille à Roland » disait-on dans le village, mais son patronyme était Becker, et il se caractérisait par « son absence » disait-elle, tandis qu’il allait de chez l’un à chez l’autre .
Une lettre de lui à sa fille disait : « J’espère que toi aussi tu cherches, et que tu ne trouveras jamais. »
Fin de l’histoire sur une chanson : « Je vois des mégots crachés par les gardiens, dans les fleurs de l’amour. »

On veut des enfants, et l’observation suggère que la revalorisation du couple est forte .Ils savent, pourrait-on dire composer, et non recomposer …